Quel est le meilleur procédé de pose : “à sec” ou “scellé” ? Quels sont les tarifs ? Suivez le guide…
Le faitage est un point très important car il garantit l’imperméabilité entre les pans d’un toit. Auparavant et conventionnellement, les tuiles couvrant le faitage était scellées à la chaux, puis, traditionnellement, au mortier. Mais il existe une autre technique, plus avantageuse : la pose “à sec” à l’aide d’un closoir (moule).
La pose scellée
C’est la technique traditionnelle mais elle a le désavantage, comme tout scellement, de ne pouvoir accompagner les “déformations” de la charpente, celle-ci “vivant” et “bougeant” continuellement. Ainsi, le scellement craque et de l’eau s’introduit, rendant obligatoire des travaux de rénovation. Etant donné que les réparations ne peuvent s’effectuer éparsement mais sur toute la longueur du faitage, la facture peut s’avérer coûteuse !
Tarifs d’une rénovation de faitage
La rénovation d’un faitage scellé est onéreux puisqu’il faut compter de 120 à 150 euros le mètre linéaire. Les tuiles endommagées sont déposées et les tuiles nouvelles posées.
Il n’est pas étonnant que cette technique de pose soit devenue populaire car elle possède quelques avantages très intéressants :
- Mise en oeuvre sommaire et véloce.
- Imperméabilité parfaite entre les pans de toit.
- Bonne aération de la charpente.
- Technique épousant les mouvances de la charpente.
Alors qu’est-ce que cette pose “à sec” des tuiles de faitage ? En fait, un moule appelé closoir est utilisé pour accueillir les tuiles. Ce closoir est constitué d’un fond en métal ou en polypropylène et de deux placages latéraux auto-adhérents laqués en alu ou en plomb. Il est proposé en deux modèles, rigide ou souple, et bénéficie de nombreuses teintes, se confondant ainsi dans la masse.
Les différents tarifs
Les tarifs de la pose “à sec” diffèrent selon :
- Le gabarit du closoir.
- L’installation de réhausses de bois sur les pannes (pièces d’une charpente soutenant les chevrons).
Les moyennes de tarifs sont indiquées au mètre linéaire :
- 15 à 20 euros : dépose du faitage scellé.
- 15 à 20 euros : pose des tuiles nouvelles.
- 45 à 60 euros : changement faitage actuel par faitage “à sec”.
Le closoir de faitage et sa pose
Le closoir de faitage constitue un élément essentiel pour la ventilation du sommet de la toiture. Il est présenté sous forme de rouleau. Il est constitué d’une structure non tissée et de rabats plissés avec un cordon autocollant.
Son rôle principal est de veiller à ce que le sommet de la toiture soit ventilé tout en le protégeant de toute agression ou infiltration. Par exemple, les précipitations d’eau, de neige, les insectes, etc. En général, il convient à tous les types de tuiles et se fixe sur le faîtage et à l’arêtier.
Avant la pause Closoir de faitage, il faut également s’assurer que le revêtement du toit soit bien propre et parfaitement sec, le nettoyer si nécessaire.
Ensuite, il faut placer un faîtage à toutes les extrémités du rail de levage, puis battre une ligne qui va servir de point de repère pour prévenir le débordement des bavettes.
La pose commence par la fixation du closoir en le clouant ou en l’agrafant depuis le bout du faitage. Elle se fait dans la direction opposée à celle des vents dominants de pluie. Ensuite, le matériau est étendu, sans effort particulier, sur le rail supérieur et fixé à une distance d’environ 30 cm.
Pour continuer, il faut enlever le film qui protège le butyle. Ensuite, il faut façonner manuellement les bavettes en commençant par le dessus de l’onde et en remontant vers le courant
La superposition des rouleaux doit être au minimum de 5 cm. Par la suite, les closoirs sont recouverts de faîtières. Ces derniers vont être fixés à la lisse basse par un système mécanique.